lundi 24 mars 2014

L'australie

En faisant mon article hier, je me suis dit que je n’avais même pas fait un article sur l’Australie et son histoire. Cela n’intéressa peut-être pas tout le monde, mais quand on visite un pays, je pense qu’il est important de connaitre son histoire. Bonne lecture :-)

L’histoire de la découverte de l’Australie est certainement l’une des plus extrêmes du monde. Cette mythique “Terra Australis” a intrigué bon nombre d’hommes dès l’Antiquité, où déjà le géographe grecque Ptolémé supposait l’existence d’une terre inconnue.
Les paysages extrêmes de l’île ont sans doute contribué à son histoire. Cette terre aride ne présentant au premier abord aucune richesse fut ainsi délaissée par les premiers explorateurs. Le plus vieux des cinq continents fut donc le dernier colonisé.
Les habitants originaires de l’Australie sont les aborigènes. Les premières traces de ceux-ci datent d’il y a plus de 50 000 ans lorsqu’ils arrivèrent d’Asie, profitant de la fonte des glaces sur le globe. Les historiens estiment ainsi qu’à l’arrivée des premiers colons en 1778, le peuple aborigène comptait environ 300 000 personnes réparties sur toute l’île. Les aborigènes n’avaient que très peu, voire aucun contact avec les terres voisines, ce qui a fortement contribué à sa tardive découverte.

DÉCOUVERTE DU CONTINENT
Les premiers visiteurs furent probablement des navigateurs chinois, qui, au XIe siècle posèrent le pied sur le sol australien, mais il n’existe aucune trace réelle de leur passage. Ce n’est qu’à partir du XVIe siècle, que les explorations européennes, notamment portugaises débutèrent réellement. En 1606, Luis Vaéz de Torres fut le premier européen à passer le détroit séparant la Nouvelle Guinée de l’Australie auquel il donna son nom, mais manqua de peu l’île continent...
Le premier débarquement certain fut hollandais avec Willem Janz qui, en 1606, jeta l’ancre sur la côte ouest de l’île alors qu’il faisait route vers Java. Il n’y trouva ni or, ni épices et, dans son journal, décrivit cette terre comme désertique et peuplée de sauvages. Ce n’est que plusieurs décennies plus tard que l’on se retournera sur cette terre du sud mystérieuse.
En 1642, Abel Tasman aborda la côte sud de la Tasmanie. À la fin du même siècle, l’anglais William Dampier amarra au nord de l’Australie pour l’explorer, mais comme ses prédécesseurs, il ne trouva aucun intérêt à cette terre si aride.
Les explorateurs français ont aussi joué un rôle dans la découverte de l’Australie. Ainsi, en 1766, Bougainville décida de faire route vers la Grande Terre du sud. Il fut arrêté par la Grande Barrière de Corail et partit vers le nord, ignorant qu’il venait de manquer de peu l’Australie.
Ce n’est qu’en avril 1770, que le Capitaine anglais James Cook, aux commandes de l’Endeavour, jeta l’ancre sur la côte sud-est de l’Australie. Issu d’une famille modeste, il avait commencé sa carrière comme simple matelot et devint un des plus grands capitaines d’Angleterre.
Parmi les membres de l’équipage de l’Endeavour, avaient embarqué deux botanistes. En peu de temps, ils découvrirent un nombre important de plantes et d’espèces animales dans la baie, qui fut alors nommée Botany Bay.
Cook hissa quelques mois plus tard le drapeau anglais sur l’île de la Possession, établissant la côte orientale de l’Australie comme propriété du Roi Georges III, il la baptisa New South Wales.

COLONISATION & EXPLORATION
Au XVIIIe siècle, la révolution industrielle en Angleterre entraîna une forte augmentation de la population urbaine, et malheureusement une hausse de la criminalité. Traditionnellement, ce problème était réglé par l’exécution, l’emprisonnement, ou la déportation. Entre 1615 et 1775, près de 50 000 hommes, femmes et enfants furent ainsi déportés en Amérique du Nord pour désengorger les prisons anglaises. Cependant, suite à la guerre d’indépendance de l’Amérique (1775 à 1783), l’Angleterre perdit cette terre. Des prisons provisoires furent alors bâties sur la Tamise mais furent vite surpeuplées. Il devint donc urgent de trouver de nouveaux lieux pour éloigner les criminels de Londres.
La déportation vers l’Australie
En 1788, après huit mois de voyage, la première flotte anglaise composée de onze bateaux chargés de près de 750 forçats, amarra à Botany Bay.
Cette terre d’accueil s’avéra, contrairement à la description donnée par Cook, impropre à une installation permanente par son manque d’eau potable. La flotte se mit alors en route pour explorer les côtes plus au nord. Elle y débarqua bêtes, convicts et soldats dans la baie de Port Jackson, 20 km plus au nord (aujourd’hui Sydney Harbour).
En février 1788, ils hissèrent les couleurs anglaises, la colonie du New South Wales venait de naître.
Le Capitaine Arthur Phillip prit officiellement son poste de premier gouverneur de la nouvelle colonie.
Il tenta d’établir des relations amicales avec les natifs qui, effrayés par ces hommes aux chapeaux étranges, évitaient tout contact. Les maladies amenées d’Europe se rependirent rapidement dans les tribus aborigènes et firent les premiers ravages. Dès 1789, les colons capturèrent des aborigènes pour tenter de communiquer avec eux.
Dans la colonie, la faim se fit vite ressentir car le blé ne poussait pas et les bêtes s’échappaient dans le bush. En 1790, une nouvelle flotte chargée de convicts et de provisions arriva dans la baie et sauva la colonie. Petit à petit les militaires et les nouveaux migrants libres s’approprièrent les terres aborigènes par la force, et la colonie s’étendit vers l’ouest, restant freinée par les impressionnantes Blue Mountains.
Les explorations du continent
Matthew Flinders fut le premier à faire le tour de l’Australie par la mer et prouva ainsi qu’il ne s’agissait que d’une seule île.
En 1802, il étudia la côte sud de l’Australie et rencontra les deux bateaux français du géographe Nicolas Baudin. L’année suivante, craignant l’installation de comptoirs commerciaux en Tasmanie, l’Angleterre prit possession de l’île.
En 1823 eu lieu la première traversée des Blue Mountains, rendant enfin possible une exploration terrestre.
En 1827, l’Angleterre inquiétée par le passage de flottes françaises indexa l’Australie occidentale (WA).
L’Australie était propriété de la Couronne sur ses deux principales côtes et l’Angleterre n’avait donc plus à craindre une possible installation de colons français. Elle put se concentrer sur l’exploration et la découverte de cette nouvelle terre.
Parmi les plus remarquables explorations ayant contribué à l’histoire de l’Australie, celle de Charles Sturt se doit d’être citée.
En 1829, il descendit le cours de la Murray River persuadé de trouver une mer intérieure. Ils durent cependant rebrousser chemin et remonter le fleuve à contre courant jusqu’à Sydney, soit plus de 1000km à la rame, en 47 jours.
En 1841, Edward Eyre, son guide aborigène Wilye et quatre hommes, quittèrent Adélaïde pour longer la côte de la Grande Baie australienne d’est en ouest. Quatre mois et demi plus tard, après 2 000km à pied et la traversée du Nullarbor, Eyre et Willy arrivaient à Albany.
De par ces découvertes, les colonies se développèrent petit à petit dans les principales villes australiennes connues aujourd’hui, et en 1846 la majeure partie des côtes australiennes était reconnue. Cependant l’intérieur du continent restait encore mystérieux.
En 1844, Leichhardt, un prussien, et 8 compagnons partirent de Brisbane et 14 mois plus tard, après 4 800 km à pied, arrivèrent à Darwin. Quatre ans plus tard, Leichhardt reprit le départ pour traverser le continent en chariot, accompagné de 5 compagnons, 2 aborigènes et d’animaux. L’expédition disparut et ne fut jamais retrouvée. C’est l’une des plus grandes énigmes du bush australien.
En 1860 Stuart Mcdouall rejoignit le centre de l’Australie à partir d’Adélaïde et dissipa définitivement le mythe d’une mer intérieure. En 1859, le Parlement Australien du Sud offrit une récompense pour toute traversée de l’Australie du sud au nord. Une expédition fut organisée en 1860 par R. Burke et J. Wills. Ils quittèrent Melbourne en août avec hommes et chameaux importés d’Afghanistan. A mi chemin, un premier campement fut installé et quelques hommes s’y installèrent. Burke et Wills continuèrent vers le nord pour installer un nouveau campement aux abords du lac Eyre. Burke envoya alors chercher ses autres hommes restés plus au sud. Ne voyant rien venir, il décida de continuer vers le nord. Il mourut sur la route du retour, et seul un homme de l’expédition survécu, sauvé par des aborigènes.
L’exploration de l’Australie fut longue et coûta de nombreuses vies humaines. Elle ne s’acheva réellement qu’en 1930.
Avec l’exploration de ces nouvelles terres et leur mise en valeur, l’Australie compta près de 170 000 arrivées de colons libres dans les années 1840. Cependant, ce nouveau pays souffrait encore d’une réputation négative et les colonies demandèrent bientôt l’abolition des déportations, ce qui devint définitif en 1868.
RUÉE VERS L’OR & CROISSANCE
L’exploration des nouveaux territoires et l’arrivée massive d’immigrants libres per- mirent le développement rapide de la culture des terres.
Mais, dès 1830, des rivalités naissent entre les cultivateurs, aux terres concédées par l’Empire, et les nouveaux squatteurs s’appropriant des terrains en toute liberté. Aux tensions entre cultivateurs, s’ajoutèrent bientôt celles avec les aborigènes chassés de leurs terres et poussés de plus en plus vers les déserts intérieurs.
La découverte d’or
L’Australie allait connaître un véritable bouleversement de sa toute nouvelle société en 1851 avec la découverte d’or dans le New South Wales. La nouvelle se répandit rapidement et bientôt, toutes les colonies d’Australie prospectaient à la recherche de pépites. La colonie de l’actuel Victoria craignant un ralentissement de sa croissance due à la découverte d’or dans le NSW, motiva sa population à prospecter également. Bientôt, l’on y découvrit le précieux métal.
Le sol et le sous-sol appartenant au Royaume Uni, l’administration accorda des licences d’exploitation des terres, payables mensuellement. En échange, la Couronne britannique délivrait une concession et s’assurait de transporter l’or récolté en toute sécurité.
En 1852, la nouvelle s’était répandue et quelques 95 000 étrangers, majoritairement européens et américains, venaient tenter leur chance en Australie.
Cet afflux de population entraîna une certaine tension sociale et la récolte des taxes devint de plus en plus difficile dans les camps miniers. Les mineurs refusèrent bientôt de payer la taxe, et se révoltèrent.
Cela mena en 1854, à la rébellion d’Eureka Stockade”, entre les troupes d’Etat et les mineurs exigeant l’abolition des licences d’exploitation et l’instauration du suffrage universel. Une barrière fut construite sur la route de Melbourne et les rebelles hissèrent le drapeau de la “République des Mineurs”.
En 1855, le gouverneur désamorça la crise en supprimant les licences et en accordant aux mineurs une représentation parlementaire. La barricade d’Eureka entrait dans l’histoire, représentant la date symbolique de la naissance de la politique en Australie.
Le suffrage universel fut ensuite adopté en 1856. Dans les années qui suivirent, les colonies devinrent autonomes et certaines se dotèrent de leur propre constitution. Les femmes d’Australie Méridionale furent les premières au monde à obtenir le droit de vote en 1896.
La ruée vers l’or apporta une augmentation rapide de la population et contribua à l’industrialisation de l’Australie, mais l’or entraîna aussi l’apparition de nouveaux bandits.
La naissance des “bushrangers”
Les “bushrangers” étaient des hors la loi, ils dévalisaient les convois d’or et les voyageurs ou encore volaient du bétail, et se cachaient dans le bush pour échapper à la police coloniale.
Les bushrangers attiraient souvent la sympathie du grand public et l’estime des travail- leurs par leurs actes de défiance du pouvoir politique. Le peuple voyait en ces groupes de rebelles, des sauveurs volant les riches et protégeant les pauvres contre l’injustice.
L’un des plus célèbres d’entre eux fut Ned Kelly, né en 1855 dans le Victoria. Il entra dans la légende après avoir tué des policiers qui le poursuivaient suite à une fusillade.
Ned Kelly et sa bande furent les premiers à attaquer des villes entières en dévalisant des banques. En 1880, il fut arrêté suite à une fusillade et fut condamné à la pendaison. Aujourd’hui encore le célèbre bandit au masque de fer reste ancré dans les mémoires australiennes. Son image est reproduite sous forme de figurines, accessoires et parfois même sous forme de tatouage !

L’AUSTRALIE DANS LE 20ÈME SIÉCLE
Vers l’indépendance
Dans les années 1890, les six colonies alors en place n’entretenaient pas beaucoup de relations. Suite à une crise économique, elles se rapprochèrent pour se fédérer en 1901. Le 1er janvier 1901 naquit ainsi le Commonwealth d’Australie après des années de négociations.
Entre 1901 et 1911, la capitale provisoire fut Melbourne. Les Etats du Victoria et du New South Wales, rivaux de longue date, souhaitaient tous deux voir la capitale installée sur leur territoire.
Pour mettre fin à cette querelle, en 1908, la nouvelle capitale fut établie sur un territoire indépendant situé à égale distance entre les villes de Sydney et Melbourne. La capitale définitive fut construite et prit le nom aborigène de Canberra.
L’Australie dans la Première Guerre
Malgré son indépendance, l’Australie conserva des liens avec la Grande Bretagne et lorsque celle-ci déclara la guerre à l’Allemagne en 1914, l’Australie entra immédiatement dans le conflit. Près de 416 000 australiens furent envoyés vers l’Europe pour combattre aux côtés des alliés.
En février 1915, les alliés déclarèrent la guerre à la Turquie qui s’était rangée aux côtés de l’Allemagne. Les ANZAC (Australian & New Zealand Army corps) reçurent alors l’ordre de rejoindre les forces alliées et de débarquer à Gallipoli le 25 avril.
Après 8 mois de combat sans avancement majeur, il fut décidé d’évacuer la presqu’île de Gallipoli. Près de 8 700 morts et de 19 000 blessés furent recensés côté australien. Cette bataille fut le “baptême du feu” de l’Australie et chaque année, l’Anzac Day est commémoré le 25 avril pour honorer la bravoure de ces soldats.
Les poilus australiens partirent combattre pour la France à partir de 1916. Les pertes étaient déjà importantes au bout de quelques mois dus au froid, aux conditions de vie dans les tranchées et aux attaques adverses. En juillet 1916, l’Australie fut amputée de 23 000 soldats lors de la bataille de la Somme. Les soldats australiens jouèrent un rôle important à la fin de la guerre et notamment lors de la bataille d’Amiens, ou encore à Damas en mettant les Turcs en déroute.
Le bilan de la Première Guerre Mondiale fut lourd pour l’Australie avec environ 226 000 soldats tués ou blessés, représentant le plus haut pourcentage de victimes par combattant de toute l’armée de l’Empire britannique, 65 %.
La grande dépression
La crise mondiale de 1929 frappa forte- ment le pays, très dépendant économiquement des exportations. Le chômage toucha près d’un tiers de la population et plongea les familles dans la misère. Le Parti Travailliste australien remporta les élections mais fut incapable de faire face à la crise. En 1931, il céda la place au parti conservateur qui resta au pouvoir durant dix ans. L’Australie se remit doucement de la crise jusqu’à la fin des années 30.
Les gouvernements successifs adoptèrent tous une politique conciliante envers le Japon afin d’assurer un certain niveau d’exportation. Inquiété cependant par les volontés d’expansion nippones, le gouvernement décida en 1937 de mettre en place un pro- gramme de réarmement.
L’Australie dans la Seconde Guerre
En 1939, quand la Grande Bretagne déclara la guerre à l’Allemagne, l’Australie là aussi s’engagea immédiatement dans le conflit. Tandis que des forces combattaient en Europe, les japonais gagnaient du terrain en Asie. Les Anzac furent alors envoyés dans la région Asie-Pacifique pour freiner les attaques nippones.
En 1941, suite au raid de Pearl Harbor, l’Australie déclara la guerre au Japon. Mais, consciente de sa vulnérabilité, le pays cherche un nouveau protecteur et demanda le support des Etats-Unis. En 1942, l’Australie fut touchée sur son propre territoire lors des bombardements de Darwin et Broome.
En mai de la même année, les japonais furent repoussés par une flotte américano-australienne lors de la bataille de la Mer de Corail. La bataille de Midway, peu de temps après, mis fin à la menace d’invasion nippone. L’Australie participa ensuite à la libération de la Papouasie et de plusieurs îles telles que Bornéo ou encore Timor.
La Seconde Guerre Mondiale se termina avec un lourd bilan pour l’Australie, qui sur 550 000 hommes engagés, en perdit 10 000 sur le front occidental et près de 17 000 en Asie.
L’après guerres...
Dans les années 1947, l’Australie engagea une politique d’immigration massive afin de combler le manque de main d’oeuvre provoqué par la guerre.
Près de 70 000 migrants d’origine européenne devaient ainsi s’installer chaque année en Australie pour assurer l’essor économique. Cela allait apporter des changements sans précédent dans la société australienne de l’époque, composée de 98% de personnes d’origine britannique.
Cette augmentation de la population contribua à la remarquable expansion du pays des années 1950-60. Durant cette période, “Golden Age of Australia”, le pays connu un essor économique important grâce à la découverte de nouveaux gisements miniers et l’arrivée massive des migrants qui participèrent aux grands travaux lancés dans le pays.
Avec une économie forte, les standards de vie des familles australiennes s’améliorèrent fortement, pour arriver en 1965 au niveau de vie le plus élevé de la planète après les Etats-Unis. Durant la même période, des révoltes aborigènes apparurent afin d’obtenir la reconnaissance de leur droit de propriété sur les terres ancestrales et une égalité des droits civiques. En 1967, la citoyenneté australienne et le droit de vote leur furent enfin accordés par référendum.
En 1973, l’Australie fut frappée par le choc pétrolier avec une forte inflation et une importante augmentation du chômage.
Le pays entra alors dans un phase de récession
marquée par une instabilité politique. L’Australie orienta ses échanges commerciaux vers l’Asie et en 1978, signa un accord commercial faisant du Japon son premier partenaire. Malgré cela, la situation économique resta affectée par la crise mondiale et le pays ne sortit définitivement de la crise que dans les années 1990.
L’Australie depuis les 90s
Dans les années 90 la volonté de réconciliation interne devint plus importante.
Une décision de la Haute Cour en 1992 fut cruciale pour le peuple aborigène. Dans l’affaire Mabo vs Queensland, la juridiction reconnue la légitimité des droits aborigènes sur les terres en rejetant le concept de Terra Nullius (selon lequel le continent était vide à l’arrivée des colons). Un autre jugement de 1996 provoqua la colère des fermiers en reconnaissant des droits pastoraux à une tribu aborigène.
En 2007, le premier ministre demanda officiellement pardon pour les maltraitances et injustices dont les aborigènes avaient souffert durant ces deux derniers siècles.
Au niveau économique, depuis 1993 où l’Australie affichait un taux de croissance de 5% et un taux de chômage en baisse, le pays a su maintenir une croissance constante.
Le succès des Jeux Olympiques de Sydney en 2000 propulsa l’Australie dans le 21ème siècle avec confiance.
Aujourd’hui, le taux de chômage est bas et l’inflation maîtrisée.
Cependant, les attentats de Bali en 2002 (88 morts australiens) ont augmenté la peur du terrorisme dans le pays et les incendies destructeurs de Canberra en 2003 et dans le SA en 2005 ont affecté le moral des australiens. L’Australie, tout comme le reste du monde, doit aujourd’hui faire face à des questions importantes telles que le maintien d’une économie stable, une immigration contrôlée, la préservation des milieux naturels et le réchauffement climatique.
Récemment, une taxe carbone (23$ par tonne carbone) payée par les entreprises les plus polluantes d’Australie est entrée en vigueur, après des années de débats.


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